La prochaine fois, je prendrais le bus

Pour sortir de ce parking, il faut franchir une barrière avec sa voiture, cette barrière se baisse, et là, on se retrouve enfermé jusqu'au moment où l'on paye.

C'était tout à l'heure, 17h45, heure de pointe. Y'avait déja la queue, j'ai attendu un petit quart d'heure en klaxonnant de temps en temps quand je jugeais que ces cons, devant, mettaient un peu trop longtemps à trouver leur monnaie. Et puis ça a enfin été à moi de sortir. Je suis rentré dans le sas, et il s'est refermé derrière moi. C'est à ce moment là que je me suis mis à chercher mon ticket, le sésame sans qui on ne peut ni payer, ni donc, sortir. Je le cherche, il fait trés chaud, je le cherche encore, sous le siège, la boite à gant, il fait de plus en plus chaud, et je me rappelle avec exactitude la sensation du CE2 quand Mme Fabre disait "Cette aprés-midi, c'est calcul".  J'entends bien qu'on klaxonne dans la queue, la derrière, mais je ne peux rien faire, je suis piégé.

Ça a duré 8, 10 minutes, mon lynchage était imminent.

Et j'ai vu que dans un bouquin sur le siège passager, un marque-page dépassait. J'ai payé, et la barrière s'est levée.

Quand j'ai retiré mon tee-shirt, j'ai pu constater qu'on pouvait transpirer de partout, mais oui, même des épaules.

--> Chanson du jour.mp3

Comments

[boub]

hmmm on dirait mon stress quand je devais faire mon créneau en 5 fois... cette honte...

vive paris sans voiture